A/HRC/4/21/Add.1
page 36
2004. Et ils ont été également reçus en 2006 par le Président et la Secrétaire générale de la
MIVILUDES.
143. Depuis la publication du rapport de 2005, le Ministère de l’éducation nationale a reconnu
l’école de Haute-Loire comme « un centre de regroupement » d’enseignement par
correspondance, et une inspection a permis de constater que tous les enseignements étaient
désormais dispensés. Le Gouvernement français remarque, toutefois, qu’il existe des
interrogations similaires à celles sur l’école de Haute-Loire portant sur les acquisitions de
nouveaux locaux très vastes et destinés à la même vocation de scolarisation. Lors de l’entretien
de 2006, les représentants de cette communauté sont restés très évasifs sur leurs projets en cours.
La MIVILUDES n’a pas eu connaissance de dépôt de plainte.
Observations
144. La Rapporteuse spéciale remercie le Gouvernement français pour cette réponse
détaillée et pour la lettre du 28 juillet 2006 concernant la visite en France, effectuée en
septembre 2005. La Rapporteuse spéciale voudrait faire référence à la « la liberté
d’adopter, de changer et de renoncer à une religion ou une conviction » (selon le
framework for communications, voir ci-dessus para. 1, catégorie I. 1.) et à son dernier
rapport d’activité transmis au Conseil des droits de l’homme (A/HRC/4/21, para. 54) où
elle soulignait : « S’agissant des concepts de « religion » ou de « conviction », la
Rapporteuse spéciale a une vision large de la portée de la liberté de religion ou de
conviction, étant entendu que la manifestation de cette liberté peut être soumise aux
restrictions prévues par la loi, qui sont nécessaires pour protéger la sécurité, l’ordre et la
santé publics ou la morale ou les droits et les libertés fondamentaux d’autrui. »
145. De plus, la Rapporteuse spéciale voudrait faire référence à ses conclusions et
recommandations dans son rapport sur sa visite en France (E/CN.4/2006/5/Add.4, paras.
112 et 113) : « La Rapporteuse spéciale exhorte le gouvernement à faire en sorte que ses
mécanismes chargés de la question de ces groupes religieux ou communautés de
conviction livrent un message fondé sur la tolérance, la liberté de religion ou de
conviction, et le principe selon lequel nul ne peut être jugé pour ses actes autrement que
par les voies judiciaires appropriées ». En outre, « elle recommande au gouvernement de
suivre de plus près les actions et campagnes de prévention qui sont menées dans tout le
pays par des entités privées ou des organisations patronnées par l’État, notamment dans le
système scolaire, afin d’éviter que les enfants des membres de ces groupes n’en
pâtissent. »
Georgia
Communication sent on 2 December 2005
146. The Special Rapporteur brought to the attention of the Government of Georgia
information she had received according to which state schools are carrying out mandatory
instruction in the Georgian Orthodox faith and requiring children to pray in Georgian Orthodox
churches. There is concern that parents have been unable to gain exemption for their children.
Although the amendment to the Education Law in April 2005, which banned such practices, has