Deutscher Volksbund, celui-ci a déclaré faire appel, en vertu des articles 149 à 157 de la Convention de Genève, au Conseil de la Société des Nations. L'appel du Deutscher Volksbztnd, daté du 15 janvier 1927, a été transmis le II février 1927 par l'intermédiaire du Gouvernement polonais au Secrétaire général pour soumission au Conseil. Les observations du Gouvernement polonais sur ledit appel ont été soumises au Conseil par une lettre en date du 18 février 1927. Le Conseil de la Société des Nations s'est occupé de l'affaire au cours de ses séances des 5, 8 et 12 mars ; sous un certain aspect, l'affaire est revenue devant le Conseil le 8 décembre 1927. Le 12 mars 1927, le Conseil a adopté une Résolution qui, entre autres, signale à l'attention du Gouvernement polonais ((l'intérêt tout spécial qui s'attache à ce que ce 'dernier n'insiste pas sur les mesures prises par ses autorités locales en vue d'exclure des écoles minoritaires les catégories d'enfants qui ont fait l'objet des demandes d'inscription ci-après : « I. Demandes d'inscription infirmées pour le motif que les parents, tuteurs, etc., n'ont pas donné suite à l'invitation de comparaître à l'enquête qui a eu lieu pendant l'été de 1926. « 2. Demandes d'inscription infirmées pour le motif que les enfants à inscrire et pour lesquels, lors de ladite enquête, furent indiquées comme langues maternelles et l'allemand et le polonais, n'appartenaient pas à la minorité allemande. )) D'autre part, le Conseil a estimé qu'il ne convenait pas d'admettre aux écoles minoritaires les enfants qui ne parlaient que la langue polonaise. Il a décidé d'instituer un contrôle au sujet des cas concrets rentrant dans les catégories mentionnées aux nos I et 2 ci-dessus et qui sembleraient douteux aux autorités scolaires polonaises locales. « Pareil contrôle », dit la Résolution du Conseil, ((pourra aussi s'appliquer aux cas de nouvelles inscriptions d'enfants postérieurement demandées par les personnes légalement responsables de leur éducation, et qui sembleraient douteux aux autorités locales scolaires polonaises. Le contrôle aura pour but de vérifier si un enfant parle la langue véhiculaire

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